ÉCHOS

 

QUELQUES EXTRAITS D’ARTICLES DE PRESSE

60  / magazine publié par le Conseil Général de l’Oise

« Le déclic pour la peinture, Léa Lord l’a eu très tôt, devant d’étranges toiles de Jérôme Bosch, un artiste qui, en plein Moyen Âge, mixait religieux, péché et damnation. Le ton est donné! Élégance, émotion, liberté et gentils pieds de nez : Léa aime les images, la matière, détourner les objets et jouer avec les limites. Elle rêve aussi d’oeuvre qui racontent des histoires et laissent une grande part à l’imagination. Un univers kitsch et coloré qui a su séduire au fil des années un public très large, de Paris à Montréal, où elle vient de passer trois années, avant de poser ses valises dans le village de Saint Quentin des Prés … » Laurence Ollivier

L’ACTUALITÉ MÉDICALE (Québec – Canada)

« … Tant par leur anatomie avantageuse que par leur rendu schématique, proche de la BD, Les Belles Endormies de Léa Lord font irrémédiablement penser aux pin-up dont les truckers tapissaient leur vestiaire dans les années 1960. Les portraits de la série Jolies poupées, par contre, ont la candeur des jeunes filles sages, issues d’une époque révolue, à l’instar de The cute girl next door qui porte un fichu pour aller à la messe et ne jure que par la tarte aux pomme de maman. Le pop art de James Rosenquist et d’Andy Warhol n’est pas loin, mais il est mélangé au kitsch le plus débridé… Comme la nature, Léa Lord a horreur du vide, qu’elle s’active de combler avec des couleurs rutilantes et des collages dont la matière première provient de sources hétéroclites… Mais il ne faut pas s’y méprendre, Cette Parisienne d’origine, ex-décoratrice de théâtre et accessoiriste de cinéma, illustratrice de la très sérieuse publication médicale Prescrire, n’est ni naîve, ni « quétaine ». Elle travaille toujours avec un sourire en coin et quelques gouttes de vitriol au bout de son pinceau, testant à la façon des enfants et des bouffons les limites de la tolérance chez le spectateur.  » jusqu’ou me suivrez-vous ? », semble-t-elle dire, sur la voie totalement gluante, mais si jubilatoire, qui mène au mauvais goût. Et si le kitsch n’était en fait qu’une nouvelle forme d’art du bonheur… » Myriam Gagnon

LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE DU CENTRE OUEST

« … Un peintre n’est jamais si intéressant que lorsqu’il suit sa voie, ses goûts, sa naïveté, sans chercher à copier ou à tricher avec les modes ou les références faciles. Léa lord peint avec malice et ingénuité … Sa sirène bardée de vrais coquillages ou sa Carmen parée d’inévitables castagnettes puisent largement, et sans complexe, dans le folklorisme de bazar. On baigne plaisamment dans le premier degré de l’imagerie populaire, du fabliau, voire de la farce … En ces termes de morne célébralité où on décline trop complaisamment drame et angoisse pour se donner l’air profond, la saine bonne humeur du peintre fait l’effet d’un bain de jouvence … » Olivier Bellamy

OUEST FRANCE

« … Espagnolades pleine d’humour inspirées par un voyage à Barcelone. Torera de  « Mort à Séville » ou fantasmes à la Gainsbourg de « Love on the beat »… Le kitsch s’allie à l’invention fantaisiste d’une artiste débordant d’imagination. A la manière du facteur cheval, elle ne laisse aucun espace innocupé … » Françoise Deroubaix

« … Un pied de nez au bon goût … Les « codes de la représentation », comme on dit, en reçoivent un sacré coup … où le talent et une pincée de vitriol s’accordent avec un bien beau culot … Naïve ? Surtout pas … Léa Lord choisit ses thèmes dans la vie quotidienne, produisant un ensemble de pièces aux couleurs les plus vives. Ses tableaux-reliefs invitent à la gourmandise. Le cadre fait partie intégrante de l’oeuvre, véritable boursouflure décorative. Les objets collent à la peinture, rutilante comme dans un paysage de foire directe … » Pierre Gicquel

20 ANS

« … Kitsch et en relief, les tableaux de Léa sont peints sur bois. Elle chine les bazars bizarres … ses oeuvres sont à croquer … » Valérie Rodrigue

LA LOCOMOTIVE

« … Léa, sorcière de la pâte à sel et à papier, utilise les techniques qui démangent son univers via la poche à douille, outil fameux de la parfaite patissière. Léa peint de véritables tableaux de maître queue, avec ou sans galette : fausses meringues tons pastels, fruits acidulés en plastique, amour, coquillages et crustacés, langues de chats au sens propre et figuré. Gare aux chromos, car tout y passe avec Léa. Collectionneuse urbaniste de la mémoire, elle cuisine ses retours de voyages : Bretagne, Espagne, au coin de sa rue, comme une iconographie à plusieurs têtes. Léa, piétonne espiègle, cultive son imagerie de bazars de campagne en marchés du tout pour rien, collée, recouverte, liée par des couleurs minérales, fleuries ou comestibles … » Valérie Tordjman

COSMOPOLITAIN

« … Elle étonne les marchands d’art… Des toiles qui donnent faim … » Valérie Rodrigue